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Les communautés de vertébrés des landes herbeuses montagnardes

1980 Volume 57 p. 77-82 WAECHTER Antoine

Introduction  ̶  Voici près d’un demi-siècle qu'ISSLER décrivait dans ces pages la végétation des landes vosgiennes à partir d'une analyse phytosociologique. La phytosociologie, science des communautés de plantes, est une démarche déjà ancienne qui consiste à appréhender la couverture végétale, non par ses nombreux constituants pris un à un, mais par les associations d'espèces qu'il est possible d'individualiser. De même, la faune peut-elle s'analyser à partir des cortèges spécifiques qui caractérisent chaque type de milieu. En tous points soumis aux mêmes contraintes écologiques, et structurellement identiques, l'inventaire faunistique fera apparaître les mêmes espèces, aux particularités géographiques près. L'approche «zoosociologique» s'avère particulièrement féconde lorsqu'il s’agit de donner une représentation cartographique du peuplement animal d'une région, ou de réaliser un inventaire quantitatif. La faune vertébrée n'est guère sensible à la composition spécifique de la couverture végétale, mais elle est étroitement dépendante de l'architecture du milieu, en combinaison, bien sûr, avec divers autres facteurs, notamment climatiques. BLONDEL et col. ont montré que l’avifaune constitue, de ce point de vue, un excellent intégrateur de la structure de l'écosystème. C’est pourquoi elle sert habituellement de base à la définition des zoocénoses supérieures.

Domaines :
Botanique
Mots clefs :
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