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LA MAMMALOGIE

Les mammifères, du latin mammalia qui signifie « qui porte des mamelles », font partie des vertébrés ou animaux dotés d’une colonne vertébrale. Il existe plus de 4500 espèces de mammifères dans le monde dont 74 présentes en Alsace. Les mammifères ont trois caractéristiques essentielles : ils allaitent leurs petits, ils ont le sang chaud et ils possèdent des poils qui peuvent évoluer en piquants comme chez les porcs-épics ou en écailles comme chez les pangolins. La majorité des mammifères vit sur la terre ferme mais certains ont colonisé le milieu aquatique comme les dauphins.

Mammifères d’Alsace

Dans cette salle sont présentés des mammifères familiers de notre région tels le renard, le chevreuil, le sanglier ou le blaireau… Cependant, il existe des mammifères moins connus en raison de leur discrétion, de leur rareté ou tout simplement parce qu’ils ont disparu. Vous pourrez admirer par exemple un ours brun disparu d’Alsace en 1786. Vous observerez aussi le lérot avec son masque noir, le chat forestier avec sa splendide queue touffue ou le cerf élaphe avec ses bois majestueux. Les chamois quant à eux ont été introduits dans les Vosges en 1956 et vivent essentiellement dans le massif du Hohneck. Le lynx visible ici est un mâle connu sous le nom de Boric qui fut l’un des premiers lynx réintroduits dans les Vosges en 1983 puis retrouvé abattu par un braconnier. Il ne reste plus que quelques loutres dans nos rivières, pour la plupart issues d’un essai de réintroduction en 1998. Le grand murin, la plus grande chauvesouris d’Alsace, est une autre de nos espèces menacées. Le grand hamster qui ne vit qu’en Alsace et en Europe Centrale est en déclin également, un programme de conservation est actuellement en cours. Par contre le ragondin, un rongeur aquatique originaire d’Amérique du sud et introduit en Europe au 19ème siècle, se porte bien. Il en est de même pour le castor, le plus grand rongeur d’Alsace, réintroduit dans la vallée de la Doller dans les années 1970.

Mammifères du monde

Dans cette salle sont présentées près de 70 espèces appartenant aux trois grands groupes de mammifères. Les monotrèmes ont pour seuls représentants l’échidné avec ses longues épines et l’ornithorynque avec son bec de canard. Ce sont des mammifères qui pondent des œufs mais allaitent leur progéniture.

Les marsupiaux sont dotés d’une poche que l'on appelle marsupium dans laquelle les petits achèvent leur développement. Vous pourrez voir ici six membres de ce groupe dont l’opossum de Virginie, le plus grand marsupial d’Amérique du nord, le kangourou géant, le koala ou l’antéchinus aux pieds jaunes qui ne vivent eux qu’en Australie.

Les placentaires vrais donnent naissance à des nouveaux-nés bien formés. Ce groupe comprend l’immense majorité des mammifères. Vous pourrez admirer par exemple le surprenant grand tenrec originaire de Madagascar avec ses piquants sur le dos, l’insolite toupaye d’Indonésie avec son interminable queue lui servant de balancier ou l’étrange rat à trompe africain avec son long nez. De taille bien plus imposante, le tigre qui est le plus grand des félins, et le lion de l’Atlas aujourd’hui disparu, ne manqueront pas de vous surprendre.

L’ORNITHOLOGIE

Les oiseaux locaux de nos collections illustrent la grande diversité de l’avifaune d’Alsace. Cette diversité est due d’une part à la variété des paysages liée à celle du relief : une moyenne montagne, une plaine où affleure une immense nappe phréatique et un couloir fluvial important, et d’autre part à la double influence du climat océanique et du climat continental. Ainsi sont créées des conditions favorables à la présence d’espèces nombreuses. Quelque 325 espèces d’oiseaux ont été observées dans notre province et 190 espèces y nichent. Les hiboux grands-ducs disparus au début du XXème siècle, victimes de persécutions stupides, ont été réintroduits avec succès dans les années 80. Aujourd’hui, ils sont bien présents dans les Vosges ainsi que dans le Jura alsacien. Après avoir failli ne plus nicher dans notre province, les cigognes blanches sont redevenues abondantes grâce aux enclos d’élevage, et actuellement l’Alsace compte plus de 300 nids occupés chaque année. Par contre les grands tétras encore connus sous le nom de « Grands Coqs de bruyère », oiseaux mythiques de la montagne vosgienne, sont menacés de disparition. Les Vosges qui comptaient 1100 coqs en 1939, n’en comptent plus aujourd’hui qu’une centaine, victimes de certains modes d’exploitation forestière, et surtout de l’envahissement touristique qui se manifeste tout au long de l’année.

Dans la première salle située à droite du hall d’entrée, se trouvent des oiseaux classés par familles. Bien que la classification adoptée soit aujourd’hui en partie obsolète parce qu’établie à partir de la morphologie (gallinacés, rapaces, pics, etc.), nous l’avons néanmoins conservée car elle facilite la compréhension de la notion d’adaptation, notion que met en évidence l’observation attentive des plumes, des becs et des pattes. Dans cette même salle, deux vitrines sont réservées aux espèces disparues ou fortement menacées, ainsi qu’à des oiseaux fabuleux (oiseaux de paradis entre autres). Les quelques 1500 oiseaux de nos réserves nous permettent de présenter des spécimens différents chaque année.
 

L’ENTOMOLOGIE

Cette branche de la zoologie traite des insectes. La classe des insectes appartient à l’embranchement des arthropodes qui comporte aussi crustacés, arachnides, etc. Cette classe renferme à elle seule 80% des espèces animales actuellement connues, réparties dans une quarantaine d’ordres.

Le Fulgore ou fulgoridé, issu de nos collections, est un insecte suceur de l’ordre des Hémiptères venant de Malaisie. Le nom latin est fulgoridae ou en anglais Lantern-flies. L’aspect inquiétant de certaines espèces a entretenu des mythes. Chez les Européens, le Fulgora laternaria a longtemps été imaginé doué de luminescence. Ce phénomène, qui lui a donné son nom, n’a pourtant jamais été observé. Il se nourrit de la sève des arbres et sont pour la plupart cryptiques en position de repos (se camouflant sur leur support).

On remarquera en particulier les papillons : les diurnes aux ailes redressées au repos, aux antennes en massue et pouvant présenter de vives couleurs comme chez les Morios par exemple ; et les nocturnes aux ailes pliées le long du corps au repos, des antennes plumeuses, des teintes ternes.

Dépourvus d’organes de défense, les Papillons arrivent à se soustraire à leurs prédateurs de différentes manières: certains, se confondent avec leur milieu comme ces papillons ressemblant à s’y méprendre à des feuilles, d’autres ressemblent à d’autres espèces non comestibles, d’autres encore effrayent leurs ennemis en ouvrant brusquement leurs ailes portant des ocelles simulant des yeux impressionnants.

Les Coléoptères interpellent par leur cuirasse et leurs pièces buccales robustes jouant le rôle de cisailles. Les Phasmes peuvent atteindre 30 cm, certains ressemblent à des rameaux de bois mort d’autres, les phyllies, imitent des feuilles. Le Morpho ménélaus ou Morpho bleu de la famille de Nymphalidés, originaire du Brésil, est reconnaissable à ses ailes iridescentes que notre œil perçoit de couleur bleu, vert ou violet métallique.
 

LES COQUILLAGES ET INVERTÉBRÉS MARINS

La Société d’Histoire Naturelle ayant été dissoute pendant l’Occupation, les collections ont été dispersées dans différents établissements scolaires de Colmar. Le département de conchyliologie était certainement très riche comme en témoignent des inventaires trouvés récemment. Nous en avons récupéré des vestiges dans les caves de l’école du musée. Nettoyés, inventoriés puis complétés par de nouveaux dons, nous disposons actuellement de nombreux coquillages qui ont permis la réalisation de deux expositions temporaires en 1992 et 2002 ainsi que l’aménagement de la grande vitrine du deuxième palier.

La plupart des mollusques qui élaborent des coquilles sont comestibles. Aussi ont-ils été ramassés dès la Préhistoire et ont-ils donné naissance, grâce à la recherche et aux techniques nouvelles, à d’importantes industries alimentaires. Outre leur intérêt nutritionnel, les coquillages ont été ou sont encore utilisés dans de nombreux domaines. Les bijoutiers allient toujours perles, nacres, corail et camées à l’or et à l’argent. Notre monnaie a comme ancêtre les porcelaines Moneta et Annulus.

Par ailleurs les coquillages ont été utilisés comme outils, ustensiles, emblèmes de chef, objets divinatoires, gri-gri par les sorciers, corne de brume par les pêcheurs et comme trompe par les veilleurs au feu. Enfin les grands chefs, empereurs ou hommes d’églises se réservaient les étoffes de couleur pourpre : couleur obtenue en faisant rendre gorge au Murex.
 

L’HERPÉTOLOGIE

La diversité du monde des reptiles vous est présentée au fond de la salle 3. 

L’ordre des Chéloniens (ou Tortues), le plus ancien, est représenté actuellement par des formes terrestres, d’eau douce et marines. Ces animaux sont caractérisés par une très forte carapace recouverte d’écailles cornées, une longévité très grande et une bonne résistance au jeûne, mais endurent mal les hautes températures accompagnées de sécheresse. Leur distribution est limitée à la bande intertropicale et aux zones voisines.

L’ordre des Crocodiliens, reptiles de grande taille vivant dans les eaux chaudes, douces et parfois saumâtres. Leur peau est très robuste, constituée d’une couche cornée renforcée par des plaques osseuses. Les mâchoires et mandibules sont fortes et portent de nombreuses dents affilées, qui en font de formidables outils de prédation. Le célèbre crocodile du Nil habite encore les zones tropicales africaines, où il se nourrit d’oiseaux aquatiques, mammifères et poissons.

L’ordre des Squamates, qui comprend deux groupes. D’une part les Sauriens, dotés d’une longue queue et de quatre membres portant cinq doigts armés de griffes. Ils sont représentés ici par les lézards, caméléons, iguanes, et varans. D’autre part les Ophidiens, ou serpents, au corps très allongé et dépourvu de membres. Certaines espèces possèdent un appareil venimeux, comme ici la vipère du Gabon, dont le venin très toxique est injecté grâce à des crochets de plusieurs centimètres de longueur.
 

LA BOTANIQUE

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LA GÉOLOGIE

Une pièce maîtresse : crâne de rhinocéros laineux âgé entre 245 000 et 135 000 ans (Pléistocène moyen) découvert avec plusieurs tonnes d’autres fossiles d’animaux préhistoriques dans la gravière de Hanhoffen dans le Bas-Rhin – Donation Georges Roques –

Une première salle est consacrée à la géologie des Vosges et de l’Alsace, indissociables par leur histoire. Celle-ci est résumée par la première vitrine présentant la colline du Florimont, site exceptionnel: 600 Ma de l’histoire de la région sont visibles sur 600 m. On reconnaît 3 secteurs, les Vosges à l’ouest formées de terrains du Primaire, les collines sous-vosgiennes, domaine du vignoble, formées de terrains du Secondaire et le fossé rhénan comblé de terrains du Tertiaire et du Quaternaire.

On passe ensuite en revue les différentes phases de cette histoire: la formation de la chaîne hercynienne avec ses roches venues des profondeurs, gneiss et péridotites, ses grès sombres et la multitude de ses granites.

A la fin du Primaire cette vaste chaîne est totalement érodée. Sur une période s’étendant jusqu’au Jurassique moyen, 1200 m de terrains sédimentaires vont la recouvrir: continentaux d’abord (Grès des Vosges, poudingue de Sainte-Odile et grès à Voltzia) marins ensuite (schistes, grès et calcaires). La région émerge.

Au Tertiaire une grande fissure N-S est à l’origine du Fossé rhénan. S’élargissant, celui-ci sépare les sœurs jumelles, Vosges et Forêt Noire. Leur couverture sédimentaire, décapée par l’érosion comble le fossé au fur et à mesure qu’il s’enfonce. Les deux massifs libérés de leur couverture sédimentaire reprennent de l’altitude. Le Rhin envahit le fossé qui porte son nom. Les glaciations successives laissent dans les Vosges de nombreux reliefs glaciaires et dans la plaine loess et restes des faunes et flores.

La paléontologie : les fossiles

On appelle fossile tout reste d’organisme ou de traces de son activité. Le plus souvent seules les parties dures comme os ou coquilles, sont conservées. Les fossiles témoignent de l’évolution des êtres vivants au cours du temps et servent à dater les terrains qui les renferment, comme les Ammonites par exemple. Une vitrine montre que l’homme n’échappe pas à ce phénomène d’évolution.

La collection de fossiles des animaux préhistoriques de Georges Roques :
Trouvés par Georges Roques dans la gravière de Hanhoffen dans le Bas-Rhin près de Bischwiller 1979-1998), plusieurs tonnes de fossiles d’animaux préhistoriques datant du Pléistocène moyen et supérieur, soit des os et des dents parfaitement conservés qui ont entre 10 000 et 600 000 ans.
Rapatriement du reste de la collection au musée lundi 2 décembre vers 15h par Martial Boutantin et 7 passionnés de la section Géologie de 15 caisses regorgeant de ces souvenirs très bien conservés datant de 10 000 à 600 000 ans, dont dents et une belle défense de mammouths, des bois de cerf Elaphe, mégaceros… !
Le poids d’un bout d’os peut se mesurer avec son histoire ! Quelques centimètres pèsent des kilos ! Avec la mise à disposition gratuite d’un véhicule par M. Wagner d’Hyper U route de Rouffach à Colmar) obtenue grâce à l’investissement remarquable de Maurice Minzer, membre de la section Géologie !

La minéralogie : minéraux et cristaux

Un minéral est un solide défini par sa composition chimique et sa structure atomique. Un cristal est un minéral à structure ordonnée, présentant des faces spécifiques et des propriétés variables. ex. les cristaux de pyrite ou ceux de quartz. Vosges et Alsace recèlent plus de 260 espèces minérales. On peut admirer au musée des exemplaires ainsi que de gros cristaux d’origine alpine.
Les roches : Ce sont les constituants de l’écorce terrestre. Suivant leur mode de formation on distingue des roches sédimentaires, magmatiques ou métamorphiques. Du fait de l’activité de la planète, les roches peuvent subir de véritables cycles: par ex. un granite, par érosion se transforme en roche sédimentaire, qui entraînée en profondeur, donne des roches métamorphiques ou magmatiques.
 

L’ETHNOGRAPHIE

2 100 objets d’art et d’artisanat souvent rarissimes et disparus, notamment des Iles Marquises, de Chine, d’Amérique latine, notamment 1 000 pièces de pays africains dans les collections du musée. Les collections du Musée, issues des 5 continents, sont uniques en Alsace et sont le fruit des dons, legs et dépôts, depuis 1845.

Citons les donateurs : Jean-Daniel Rohr, cité plus haut, capitaine d’Artillerie de Marine, en mission dans les îles Marquises de 1843 à 1845, a offert près de trente objets marquisiens, une collection de valeur sur le plan européen. Auguste Haussmann, est né en 1815 à Logelbach. Au titre de délégué de l’industrie cotonnière, il est membre de la légation de Mr. De Lagrenée en Chine entre 1844 et 1846 et rapporte, en 1845, un ensemble d’objets chinois d’une grande diversité.

Plus près de nous, Marie Gocker, sage-femme au Cameroun entre 1926 et 1927, a fait don au Musée, en 1926, 1933 et 1937, d’objets très divers, offerts par ses patientes en remerciement vraisemblablement de ses soins. Madeleine Jehl, professeur et responsable de section jusqu’en 1971, offre cette même année des objets d’Amérique Latine (Mochica, Chimu).

Jean Doresse, égyptologue, est détaché comme expert auprès du gouvernement Ethiopien de 1953 jusqu’à la fin de sa carrière active. En 1999, il fera don au musée de 300 objets d’une rare qualité. Il est décédé en 2007 en France. Pour mémoire, citons d’autres donateurs : Rencke (Iles Aléoutiennes, 1847), Lauth et Zimmer (Afrique, 1869 et 1870), André (Sahara, Sénégal, 1883,1884), Gattang (Congo Français, 1900-1904).

D’autre part, la Société Industrielle de Mulhouse a mis en dépôt une collection d’armes océaniennes et d’objets d’Amérique Latine, à charge, pour le Musée, de les exposer.
 

L’ÉGYPTOLOGIE

Le musée abrite et présente une collection d’objets issus d’Egypte ancienne. 

Dans la salle égyptienne ce sont trois momies dans leur cercueil qui vous accueillent. La plus ancienne est arrivée en 1836 – don de F. Steyert – XXVIe dynastie. Un ensemble ptolémaïque (IVème siècle av. J.C.) avec un masque doré, et enfin, une belle momie dans un cercueil de cartonnage de la XXIIe dynastie (vers 900 av. J.C.). Une des pièces remarquables est la momie de la chanteuse d’Amon et son sarcophage de la XXIIème dynastie (environ 900 ans avant JC) – Thèbes (Haute Egypte)- Don Jérémias Meyer, pasteur à Cernay en 1831. A découvrir également, quelques objets de vénération égyptiens : oushebtis, amulettes, un papyrus et quelques momies d’animaux.

La salle copte présente un don d’Emile Guimet (1904) de tissus de lin décorés de motifs de laine provenant de tuniques qui entouraient les morts desséchés et non plus momifiés. Ces tissus viennent du site d’Antinoë (Haute Egypte) et datent du IVe au IXe siècle. Les coptes sont des aegyptos que les arabes ont appelés coptos : ce sont les premiers chrétiens de l’histoire.
 

BIBLIOTHÈQUE

Fonctionnement de la Bibliothèque 

Tous les documents sont consultables sur place. Le prêt à domicile des livres est consenti aux membres de la Société à jour de leur cotisation. La durée de prêt est de trois semaines, éventuellement renouvelables. Toutes les opérations de prêt et de rentrée des documents sont effectuées impérativement à la Bibliothèque.
Françoise Prunier vous accueille à la Bibliothèque au rez-de-chaussée de la Maison des Syndicats, 13 rue Turenne (accès par la cour du musée), le jeudi de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30 ou sur rendez-vous. 

Contacts par courriel : biblio-shne.colmar@orange.fr

 

Un peu d’historique

Fondée sitôt la création de la Société, la Bibliothèque s’enrichit régulièrement de nombreux dons, officiels ou privés, notamment avant la guerre de 1914-1918. Le catalogue imprimé qu’elle édite en 1910 -c’est la troisième édition- ne comprend pas moins de 2 800 entrées : ouvrages de sciences naturelles, sciences pures, agriculture, médecine, géographie et civilisations etc. Elle s’accroît par ailleurs d’un grand nombre de publications de sociétés savantes françaises et étrangères qu’elle échange contre le bulletin qu’elle édite. Ces échanges se sont poursuivis, la Société comptant quelques 130 correspondants.

A la fin de l’année 2011, la bibliothèque s’est vue contrainte d’abandonner les locaux qu’elle occupait jusqu’alors, des impératifs de sécurité du bâtiment rendant cette opération incontournable. Le local proposé en remplacement n’autorisant pas le transfert des collections dans leur totalité, il a fallu se résoudre à exercer des choix pour n’en garder sur place que la partie la plus indispensable. La Bibliothèque de la Ville a recueilli les ouvrages de sciences naturelles les plus anciens et quelques fonds plus précieux qui seront désormais consultables en différé. Le reste des collections est à présent stocké dans le sous-sol d’une école, conditionné de telle façon qu’il ne peut plus être accessible, pour un temps indéterminé.
Restent donc consultables dans les nouveaux locaux attribués au rez-de-chaussée de la Maison des Syndicats voisine, les ouvrages les plus contemporains et les périodiques français et étrangers en cours.

Renard

Demande d'accès aux collections

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