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VIVANT !

VIVANT !

Tout public Exposition
du06 décembre
au 31 décembre
Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie de Colmar Compris dans le tarif d'entrée du musée

VIVANT !

Dessin à l'aquarelle de la série Les décharnés de Valérie ETTERLEN

L'ARTISTE :

Née en 1987 à Guebwiller, Valérie ETTERLEN est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Strasbourg.

Diplômée des Beaux-Arts de Nîmes avec une spécialisation dans les pratiques éditoriales puis dans les métiers du livre à l’IUT Michel de Montaigne de Bordeaux, son travail est marqué par le souci du détail, la précision du trait et le rapport au temps dans l’acte créatif.

Son travail,proche du naturalisme, interroge le rapport au vivant, sa place, sa fragilité face à son exploitation par l'Homme, mais aussi sa beauté et sa fugacité.

L’exposition au musée propose un regard sur une pratique artistique encore jeune mais en évolution permanente, un retour sur six ans de travail, de questionnement, de possibilités, de remises en question, de choix.

Toutes les infos sur cet artiste et son travail en cliquant ICI

 

Le site Internet de l'artiste : https://www.valerieetterlen.com

L'EXPOSITION :

Affiche de l'exposition à télécharger ICI

L'exposition propose un regard sur une pratique artistique encore jeune mais en évolution permanente, un retour sur six ans de travail, de questionnement, de possibilités, de remise en question, de choix.

J'aime l'idée d'un titre polysémique, c'est à la fois une manière de rappeler que les animaux sont pleins de vies, existent, nous passionnent et nous inspirent mais aussi qu'ils crient le besoin de rester vivant et qu'ils ont besoin de notre protection

En choisissant ce titre, l’artiste a voulu aussi donner un sens aux espèces naturalisées de notre musée dont la vocation est d’initier à la connaissance de la science naturelle et au respect de l’environnement

Les territoires explorés par l'artiste sont les liens entre l'Homme et l'animal, les rapports de domination, la relation protection/prédation et les équilibres fragiles du vivant. Au centre de cette recherche il y a une rencontre fondatrice avec l'essai de Jean-Christophe Bailly, Le Versant animal.

« Le côtoiement de l'homme et des animaux sauvages, c'est avant tout ce système complexe d'évitements et de tensions dans l'espace, une immense pelote de réseaux inquiets qui se dissimulent et où il nous est parfois donné de tirer un fil » (p.18, Éditions Bayard 2007)

Le fil que tente de tirer et de suivre Valérie Etterlen est celui d'une vision personnelle et singulière, un cheminement qui peut être découpé en trois grandes parties.

L'exploration par l'illustration d'un bestiaire revisité. L'étude et la réinterprétation des memento mori à travers l'esthétique des cabinets de curiosités, avec entre autres, la série Les Décharnés.

Le positionnement critique d'une relation asymétrique et ambiguë. L’Écorché, la série Fragments.

Six séries d’œuvres sont présentées.

Dans la salle de conférence :

  •  Les Décharnés » et une oeuvre de la série Fragments proposent une réflexion sur la violence faite au vivant non humain, et qui permettent de montrer un panorama élargi de la question de l'Animal.

Les animaux décharnés sont des témoins silencieux, ils forment une image hybride entre vie et trépas, mouvement et immobilité. Le cadrage volontairement décentré crée une mise en espace des animaux. Semblables à des promeneurs, ils arrivent dans le cadre du dessin, s’y arrête ou ne font que passer, leurs regards, non culpabilisants, presque naïfs nous retiennent, nous ramènent à l’état de nature et mettent en exergue l’état critique de nos pratiques et celle de notre société.

L’animal est comme suspendu, en sursis face aux décisions des Hommes.

L’Écorché est une image hybride qui propose une double lecture. Il y a d’une part une représentation classique de l’animal, suspendu à la manière de Jean Siméon Chardin ou de Jean- Baptiste Oudry, dans la tradition des natures mortes animalières, symbole de richesse et d’aisance sociale (depuis le Moyen Âge à nos jours). D’autre part un animal écorché inspiré des photographies d’abattoirs, devenu morceau de viande, vidé de son essence vitale et symbole de l’instrumentalisation du vivant. La relecture des peintres classiques met en abyme la violence des pratiques contemporaines d’abattages et questionne une forme « d’animalité inversée » où l’homme est un prédateur tout-puissant.

  • Projet Europes :

Deux œuvres réalisées pour l’exposition collective Europe(s) à Strasbourg (2019)

Dans la cage d'escalier  :
  • Le Monde rose liée à notre exposition sur la mulette perlière avec des espèces animales de son milieu : oiseaux d'eau, insectes, castor etc)
  • Animal/Enfant  qui questionne le rapport originel de l'Homme et de l'Animal seront présentées dans la cage d’escalier du musée.

Cette série de dessins propose un petit théâtre du vivant où s'articulent des narrations silencieuses, à la fois énigmatiques, ambiguës, attendrissantes et poétiques. L'enfant est multiple, l'animal l'accompagne, ils sont liés par l'innocence, l'instinct, le caractère encore originel de leur être. La feuille de l'artiste est le terrain de jeu de ces deux acteurs, ils jouent, se cachent, se confrontent parfois, se toisent, s'amusent.

  • Le Bestiaire

Pour en savoir +, cliquez ICI

#exposition #valérieetterlen

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